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KF-clope
4 novembre 2007

Les rencontres..

C'était un vendredi soir, ligne 2 du métro parisien..

Peu de personnes, et j'étais assise sur les strapontins. Bien qu'inconfortables, cela fait toujours du bien après de longues heures de marche.

Ce jour-là, j'ai marché dans Paris toute la journée. Pourquoi ? Je n'en sais rien... Pendant que mes potes grattaient dans les gradins de l'amphi, moi je marchais, je regardais les routes, les voitures, les scooters, les Velib', les parisiens et les touristes, je regardais Paris..

J'ai pris le métro, j'aurais pu rentrer chez moi à pieds, mais j'ai pris le métro, pour trois stations. A côté de tout ce que j'ai parcouru dans la journée, j'aurai pu marcher pour trois stations, mais je me disais qu'il restait un aspect de Paris que je n'avais pas vu aujourd'hui, le Métropolitain.

metro

Il était là, devant moi, debout. Ses cheveux un peu longs, pas rasé depuis quelques jours.. son cuir noir, son jean foncé, troué...

Je me suis demandé ce qu'il venait de faire, ce qu'il allait faire, ce à quoi il pensait. Je l'observais.

Mon ipod à fond, écoutant Dutronc, j'avais l'impression qu'il entendait autant que moi ma musique.. il tapait du pied, comme pour faire les instru, et moi, je souriais, dans le vide, dans le vent, à demi fascinée par cet homme étrange, à demi parce que je me délectais de cette journée..


Un demi s'il vous plait !

Arrivée dans ma rue, je voulais encore savourer Paris. Me suis rendue à mon bar du matin, là où je commande mes cafés avant d'aller à la fac, aujourd'hui, bar du soir (bonsoir !), je me rafraichissais avec ma Heineken.. L'angoisse montait à l'idée de rentrer chez moi.

Je devais encore faire la vaisselle, débarasser, faire à manger, et le trouver là, affalé sur le canapé, se nourrissant des émissions à la con de M6 et TF1..

Un mec est venu me parler, naturellement. En fait, il était comme moi : il venait boire son café ici le matin. Je ne l'avais jamais remarqué, en fait je ne remarquais jamais personne.

Et je sais pas, je lui ai confié mes angoisses, il a ri.

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